.
A quelques jours du scrutin, c’est déjà presque l’heure du bilan.
Lorsque je présentais le programme de Pro Bruxsel, on m’a souvent répondu que voter pour un petit parti était inutile, qu’un tel vote revenait à perdre sa voix. Dans le contexte de crise institutionnelle et économique et sociale qui est le nôtre, cette idée est exprimée plus que jamais. Le problème, c’est qu’elle est fausse.
Le résultat d’une élection ne se résume pas à la détermination du rapport de force entre les partis. Les idées qui ont été exprimées et défendues durant la campagne, y compris par les petits partis, ont toute leur importance, à condition que ces petits partis réalisent un score non négligeable qui donne de la légitimité à leurs revendications.
Démonstration par l’exemple. En 2009, Pro Bruxsel, nouveau parti, s’est présenté aux régionales et a récolté plus de 8000 voix (c’est-à-dire plus que Groen, la N-VA , le CD&V, le FN ou toutes les autres petites listes). Pro Bruxsel porte des revendications issues de l’analyse des constats dégagés par la société civile lors des Etats généraux de Bruxelles, revendications qui sont alors très peu reprises par les partis dits traditionnels : promotion du bilinguisme et transfert de compétences communautaires à la Région notamment.
Un an plus tard, à l’appel du mouvement bruxellois, les représentants des différents partis ont été invités à préciser leur programme pour Bruxelles lors d’une soirée au Kaaitheater, le 1er juin. Tous ont répondu présents : Charles Picqué, Armand De Decker, Joëlle Milquet, Olivier Deleuze, Guy Vanhengel sont notamment venus en personne, aux côtés du président de Pro Bruxsel, Philippe Delstanche, pour répondre aux questions d’Aula Magna et de Manifesto. Tous, à l’exception des représentants du CD&V de la NV-A (dont le dédain pour les Bruxellois était tangible) ont pris des engagements clairs, pour donner à la Région bruxelloise l’autonomie constitutive, de nouvelles compétences et les moyens financiers dont elle a besoin et auxquels elle a droit.
Pourquoi ces ténors politiques ont-ils accepté de venir ce soir-là et ont-ils pris, pour la première fois, des engagements clairs en faveur de Bruxelles ? Parce qu’ils ont compris l’importance de la prise en compte des revendications du mouvement bruxellois pour une part importante de l’électorat qui dispose désormais d’un autre choix : Pro Bruxsel.
A Bruxelles, le boom démographique s’accompagne d’une paupérisation de la population et d’une dualisation de plus en plus profonde de l’espace urbain. Il n’est pas exagéré de prédire qu’une catastrophe sociale de grande ampleur se prépare, dont les principaux ingrédients sont : explosion démographique, taux de chômage catastrophique (surtout chez les jeunes), hausse phénoménale du prix du logement (sans aucun rapport avec celle du pouvoir d’achat), immigration importante, développement du fanatisme religieux (islamistes, mais aussi pentecôtistes et autres sectaristes), explosion de la violence urbaine. Les effets du mélange de ces ingrédients risquent d’être exponentiels en cas de carence des pouvoirs publics et en l’absence d’investissements massifs dans les secteurs de l’enseignement, de la formation professionnelle, du logement, de la mobilité, de l’ensemble des politiques sociales et de la sécurité.
Ceux qui penseraient par exemple voter à gauche pour renforcer les politiques sociales ou voter à droite pour développer la politique sécuritaire ou choisir Ecolo pour développer la mobilité douce doivent savoir que si les uns et les autres ne sont pas poussés par l’existence d’un parti bruxellois à développer une politique spécifique pour Bruxelles et à lui donner les moyens de la mener, rien ne se passera.
Le monde politique n’écoute pas les citoyens ; nous avons essayé. Mais il entend les électeurs.
Faites vous entendre.
Le 13 juin, votez utile, votez Pro Bruxsel, pour leur rappeler que
Nous existons - Wij bestaan – We exist
.
A quelques jours du scrutin, c’est déjà presque l’heure du bilan.
Lorsque je présentais le programme de Pro Bruxsel, on m’a souvent répondu que voter pour un petit parti était inutile, qu’un tel vote revenait à perdre sa voix. Dans le contexte de crise institutionnelle et économique et sociale qui est le nôtre, cette idée est exprimée plus que jamais. Le problème, c’est qu’elle est fausse.
Le résultat d’une élection ne se résume pas à la détermination du rapport de force entre les partis. Les idées qui ont été exprimées et défendues durant la campagne, y compris par les petits partis, ont toute leur importance, à condition que ces petits partis réalisent un score non négligeable qui donne de la légitimité à leurs revendications.
Démonstration par l’exemple. En 2009, Pro Bruxsel, nouveau parti, s’est présenté aux régionales et a récolté plus de 8000 voix (c’est-à-dire plus que Groen, la N-VA , le CD&V, le FN ou toutes les autres petites listes). Pro Bruxsel porte des revendications issues de l’analyse des constats dégagés par la société civile lors des Etats généraux de Bruxelles, revendications qui sont alors très peu reprises par les partis dits traditionnels : promotion du bilinguisme et transfert de compétences communautaires à la Région notamment.
Un an plus tard, à l’appel du mouvement bruxellois, les représentants des différents partis ont été invités à préciser leur programme pour Bruxelles lors d’une soirée au Kaaitheater, le 1er juin. Tous ont répondu présents : Charles Picqué, Armand De Decker, Joëlle Milquet, Olivier Deleuze, Guy Vanhengel sont notamment venus en personne, aux côtés du président de Pro Bruxsel, Philippe Delstanche, pour répondre aux questions d’Aula Magna et de Manifesto. Tous, à l’exception des représentants du CD&V de la NV-A (dont le dédain pour les Bruxellois était tangible) ont pris des engagements clairs, pour donner à la Région bruxelloise l’autonomie constitutive, de nouvelles compétences et les moyens financiers dont elle a besoin et auxquels elle a droit.
Pourquoi ces ténors politiques ont-ils accepté de venir ce soir-là et ont-ils pris, pour la première fois, des engagements clairs en faveur de Bruxelles ? Parce qu’ils ont compris l’importance de la prise en compte des revendications du mouvement bruxellois pour une part importante de l’électorat qui dispose désormais d’un autre choix : Pro Bruxsel.
A Bruxelles, le boom démographique s’accompagne d’une paupérisation de la population et d’une dualisation de plus en plus profonde de l’espace urbain. Il n’est pas exagéré de prédire qu’une catastrophe sociale de grande ampleur se prépare, dont les principaux ingrédients sont : explosion démographique, taux de chômage catastrophique (surtout chez les jeunes), hausse phénoménale du prix du logement (sans aucun rapport avec celle du pouvoir d’achat), immigration importante, développement du fanatisme religieux (islamistes, mais aussi pentecôtistes et autres sectaristes), explosion de la violence urbaine. Les effets du mélange de ces ingrédients risquent d’être exponentiels en cas de carence des pouvoirs publics et en l’absence d’investissements massifs dans les secteurs de l’enseignement, de la formation professionnelle, du logement, de la mobilité, de l’ensemble des politiques sociales et de la sécurité.
Ceux qui penseraient par exemple voter à gauche pour renforcer les politiques sociales ou voter à droite pour développer la politique sécuritaire ou choisir Ecolo pour développer la mobilité douce doivent savoir que si les uns et les autres ne sont pas poussés par l’existence d’un parti bruxellois à développer une politique spécifique pour Bruxelles et à lui donner les moyens de la mener, rien ne se passera.
Le monde politique n’écoute pas les citoyens ; nous avons essayé. Mais il entend les électeurs.
Faites vous entendre.
Le 13 juin, votez utile, votez Pro Bruxsel, pour leur rappeler que
Nous existons - Wij bestaan – We exist
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